Orge de printemps Avancer les dates de semis ?
Semer précocement évite les pertes de potentiel de rendement. Encore faut-il passer au travers des risques de gel. Dans quelle mesure est-il donc possible d’avancer les dates de semis en orge de printemps ?
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L’orge de printemps est très sensible aux sols tassés. (© Terre-net Média) |
« L’idéal pour la région Nord-Picardie est autour du 15 février. Plus on sème tard et plus on prend de risque pour le potentiel de rendement » explique Thierry Denis, ingénieur régional Arvalis Nord-Picardie. Si on obtient les meilleurs rendements et les plus réguliers en semant précocement, est-il possible pour autant d’avancer encore plus les semis ?
Le risque le plus important pour l’orge de printemps est le gel au stade coléoptile. A ce stade, les températures ne doivent pas descendre en-dessous de –6°C. « Le risque de semer tôt, très tôt, existe dans la région mais il est moins important que dans d’autres régions, note Thierry Denis. Si dans d’autres régions l’avancement des semis devient fondamental pour éviter la période échaudante, c’est moins important dans notre région. »
La comparaison du nombre de jours échaudants entre des stations du Nord et de la Picardie et de la Côte-d’or, de la Marne ou du Loiret montre en effet que le Nord-Picardie est moins exposé en nombre de jours échaudants.
Les conditions lors du semis sont très importantes : l’orge de printemps est très sensible aux sols tassés. Il faut donc pénétrer sur un sol ressuyé et porteur.
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